Quand les Assistantes Familiales prennent la plume…

Publié le par assistantefamilialelesrisquesdunbeaumetier.over-blog.com

Ouvrages collectifs réalisés sous la direction

de Jeanne CHOIQUIER – Yvette MOULIN


En 1996, à l’initiative de Jeanne CHOIQUIER, un groupe d’Assistantes Familiales décide d’écrire sur le quotidien du métier d’assistante familiale. Après trois ans, un livre paraît, il sera diffusé à plus de 1500 exemplaires.

Quelques années plus tard, elles souhaitent reprendre cet atelier d’écriture pour laisser trace d’événements difficiles vécus dans leur département ; un deuxième livre parait.

 

 

Livre 1 :

J’écris pour tous les enfants que j’ai gardés

De Jeanne CHOIQUIER et Yvette MOULIN

 

             numérisation0087        numérisation0001

 

    Extrait d'un courrier : « Jamais, jamais je n’aurais pu imaginer qu’être famille d’accueil, c’était vivre ce que vous racontez dans votre livre. Pour moi, pauvre naïve, je pensais que recevoir des enfants signifiait veiller à leur donner de l’affection… Mais quand je vois la somme de patience, de douceur, de compréhension, de psychologie et de connaissance des enfants que vous devez développer, je suis sans parole, je suis abasourdie… »  

 

 

 

Livre 2 :

Assistante familiale – Les risques d’un beau métier

De Jeanne CHOIQUIER et Yvette MOULIN

 

            numérisation0086   numerisation0004.jpg      

 

 

                   Extrait d'un courrier : « J’ai lu avec beaucoup de plaisir ton livre sur les risques d’un beau métier ; les témoignages se « dévorent » et sont particulièrement riches et « vrais » ; c’est formidable d’avoir su rendre compte si justement de la parole de ces professionnelles ;  je suis passée hier dans un PF et toutes avaient entendu parler du livre dans lequel celles qui l’ont lu se reconnaissent bien… » 

 

 

Assistantes familiales, les risques d’un beau métier

Cet ouvrage est vendu au prix de 14,50 €

 

J’écris pour tous les enfants que j’ai gardés

Cet ouvrage est vendu au prix de 12,20 €

 

 

NOM  ………………………………………………… PRENOM…………………………………………………

ADRESSE  ……………………………………………………………………………………………………………

Je commande……………… exemplaire(s), l’envoi par la poste est de 5,30 €uros

Je joins à cet envoi un chèque de ……………………€uros  (prix du(des) livre(s) + coût de l’envoi postal)

 

A l’ordre de Jeanne Choiquier

Chez Mme Carole Zouad

12 avenue de la Vieille Côte – 91100 Villabé

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
Y
yannis.messaoud@gmail.com<br /> <br /> Si quelqu'un souhaite communiquer en vérité cela se fera uniquement par e-mail. Si quelqu'un souhaite la vérité dans ces moindre détail à des fins professionnelles, afin de comprendre et d'éviter ce genre de cas de figure.<br /> <br /> Comprendre pourquoi ça a pu déconner à certains moments ?<br /> <br /> Peut être discuter de la dimension "laïque" complètement occulté dans cette affaire ou autre et bien je me montrerais disponible.<br /> <br /> Loin de moi l'idée de condamner, juger ou régler des comptes. Simplement afin de comprendre ce qui peut être délicat pour ces milliers d'enfants encore placés .<br /> <br /> À une époque où l'on veut ENFIN interdire les placements à l'hôtel, les jeune majeurs lâchés dans la nature avec zéro... À une époque où l'a.s.e est entrain de prendre conscience de beaucoup d'erreurs il serait aussi temps de décortiquer cette affaire.
Répondre
Y
Et aucune bêtise réalisée de mes un an à mes douze ans ne justifie des actions comme ça.<br /> <br /> Je me rappelle, Petit, tu avais tendance à rendre normal l'injustifiable. Nous faisant culpabiliser.<br /> <br /> Aujourd'hui, à mon âge, je sais qu'aucune bêtise d'enfant ne mérite un tel traitement.<br /> <br /> J'espère que tu ne tombera pas dans l'inversion accusatoire.<br /> <br /> Car un jour, afin d'être en paix. Il faudra assumer. Comme j'assume de t'aimer alors que je préférerais te détester.
Répondre
Y
Après j'arrête vraiment.<br /> <br /> J'ai lu dans plusieurs articles, d'après des propos rapportés.<br /> <br /> À la question : * gardez vous des contacts avec ces enfants ?<br /> <br /> Réponse : (à peu près) certains oui mais là plupart non (je synthétise) je pense que beaucoup veulent tirer un trait sur ce mauvais souvenir et nous le comprenons...<br /> <br /> <br /> Non. C'est faux.<br /> <br /> Un gamin n'oublie jamais ses premières années de vie, un homme pense une fois par jour à son enfance. Personne ne cherche à effacer de mauvais souvenir par le silence. Encore moins un gamin sans père ni mère. Je pense, Jeanne , que tu as gardé contact avec ceux que tu as eu quand tu avais encore là patience de ce métier. Ceux que tu as eu ado (tu ne pouvais lever la main sur eux) ou ceux qui avait encore des parents attentifs pour vérifier qu'il n'y ait la moindre déviance.<br /> <br /> Je pense que tu as coupé les ponts avec ceux avec qui tu as eu la main lourde.<br /> <br /> Personne n'oublie rien et c'est presque trop facile... <br /> <br /> Oublier quoi? Douze années de vie? Les premières années ? <br /> <br /> Jérôme, Yannis, Adrien, Carine, combien ont été témoins de ces violences ? <br /> <br /> Je me rappelle aussi de tonton aresky (un ami proche de tonton... Ils passaient des nuits à jouer aux dès, et qu'il était marrant avec nous !!) <br /> <br /> Un soir, à Corbeil , il t'avais surpris à nous mettre une rouste... Il était venu le soir même discuter avec nous dans la chambre de Jérôme mon grand frère. Ils nous avait pris dans ses bras et nous avait fait comprendre que ce n'était pas normal mais que tu étais quelqu'un de bien ... En repensant à ça aujourd'hui ça me brise le coeur. <br /> <br /> Je veux juste dire que c'est trop facile de réduire au désir d'oublier un silence coupable.<br /> <br /> Sache en tout cas que je t'ai pardonné depuis longtemps. Et sache que si nous mentions autant (ce qui te mettais hors de toi) c'était par peur des coups.<br /> <br /> Aujourd'hui j'ai deux filles de neuf et huit ans, nous avons une règle depuis toujours. (Comme toi, tu vois, le mensonge me met hors de moi) MAIS elle savent que PAPA ne se fâche JAMAIS si la faute est avoué... Mes enfants ne me mentent quasiment jamais.<br /> <br /> Chaque chose se règle par la discussion et la compréhension de la bêtise. <br /> <br /> Pourquoi ? Comment? Comment éviter ? <br /> <br /> <br /> Bien des réactions que j'avais à cette époque était des réactions de terreur.<br /> <br /> "Comment elle va réagir"<br /> "Elle va me taper ?"<br /> <br /> Et voilà comment naissent mensonges, dissimulation et mauvaise foie.<br /> <br /> Un jour (parce-que j'adore le fromage ????) dans la maison de Creuse, j'ai volé un paquet de gruyère râpé dans le frigo... Je l'ai consommé et laissé l'emballage traîné sous le lit... ????<br /> <br /> Ce jour là, devant Carine, déjà adolescente, tu nous as clairement défoncé à coups de gifles.. même Carine était choquée...<br /> <br /> Si mes enfants me font ça aujourd'hui je ne pourrai même pas crier... C'est tellement ridicule. Oui une petit discussion ferme mais pas au delà. <br /> <br /> Comment peut on mêler amour et violence ? Sur des enfants en plus... Quel coeur ne se briserait pas devant les pleurs de douleur d'un enfant..<br /> <br /> Jeanne, nous as tu vraiment aimé ?
Répondre
Y
Colère et violences (surtout des sessions de gifles ) exemple :<br /> <br /> Je rentre de l'école en ayant oublié un document important.<br /> <br /> TU-NE-DOIS-PAS-OUBLIER-TES-AFFAIRES (Et imaginez à chaque fin de mots un revers, une gifle) des fois ça pouvait aller jusqu'à dix à quinze gifles d'affilé .. souvent dans son petit bureau au rez de chaussé de la maison de Corbeil Essonnes.<br /> <br /> Aui j'ai deux enfants et je ne pourrai JAMAIS me montré aussi dur.<br /> <br /> Bref<br /> <br /> Combien savait ? J'ai oublié aucun nom, de toute façon Jeanne savais que j'étais très intelligent (et bizarrement même aujourd'hui, malgré ce que j'ai pris 17 ans à écrire c'est moi qui me montre le plus loyal envers elle, quant il m'arrive de discuter avec mon frère de notre enfance... Lui ne vois aucun bien lié à notre passage là bas car sa colère lui voile les yeux)<br /> <br /> Je vais arrêter là parce-que sinon j'arrêterai jamais. Je sais même pas pourquoi, ce matin, j'ai fait ça. Mais ça fait du bien.
Répondre
Y
Suite. Alain (tonton) était très peu présent, pasteur il était très souvent en voyage à l'étranger. C'est dans ces moments que Jeanne pouvait parfois dévier. D'ailleurs tonton ne cessait de lui dire d'arrêter ce métier (qui la fatiguait... Je ne comprenais pas à l'époque que lui même avait détecté des violences et colères disproportionné, il souhaitait la protéger de ça) Nous passions nos étés en Creuse où nous passions des journées entières à cueillir des mûres. Je n'ai jamais compris comment elle pouvait s'occuper d'un gamin douze ans durant et ne plus chercher à avoir des nouvelles etc... (Pour une chrétienne c'est quand même dur... Et pour moi alors?) Je pense que Jeanne savais qu'un jour , nous comprendrions que ces violences étaient anormale.. et que cela l'a poussé à réellement couper les ponts. J'ai pourtant été là durant les moments difficiles, qui d'autre que moi à assisteé à la maladie de tonton? Qui était très malade à l'hôtel dieu, je n'avais pas accès au service et je passais mes journées à errer dans paris le temps que tata le visite. Qui d'autre à assisté à l'enterrement ? Sur tout ces enfants qu'elle a eu en garde peu ont vécus ces moments. . Mais cela n'a pas empêché le silence pesant qui dure depuis 17 ans . J'aurai bien des choses à dire et je ne cherche pas à salir l'honneur de Jeanne! Car Jeanne a fait comme elle a pu. En revanche , les assistantes sociales/juges etc... Pffff. Comment ne pas comprendre qu'un gamin avec un nom "musulman" bercé pendant douze ans dans le protestantisme avant d'étre laissé à lui même... Comment ne pas anticiper le fait que cela développera des difficultés extrême pour l'après... Encore aujourd'hui je ne sais qui je suis. bref. Je veux simplement que RIEN ne soit occulté. Ni le bon. Ni le mauvais.
Répondre